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Histoire de Villeroy (77)

Histoire de Villeroy (77)


Au 1er janvier 2023, Villeroy compte 706 habitants.

Les Maires de Villeroy

1907-1925 Albert Aimé AUBRY Cultivateur
1925-1929 Edmond CODRON Cultivateur
1929-1959 Lucien COURTIER Cultivateur
1959-1965 Charles COURTIER Cultivateur
1965-2001 Alain COURTIER Cultivateur
2001-2020 Daniel FROGER Retraité
2020 à ce jour Guy LATHELIZE Retraité

Toponymie
Du latin « villa », le domaine, et du latin « regis », du roi.

Vile-au-Roy puis Villeroi
À la création des départements en 1790, le Pays de France est divisé entre les départements de la Seine-et-Marne, la Seine et la Seine-et-Oise. Villeroy en France devient Villeroy.

Histoire

Ve siècle : Un domaine royal appartenant à Mérovée (roi des francs saliens qui a donné son nom à la dynastie des Mérovingiens) se situait sur la commune d'où probablement l'origine du nom du village.

XIIIe siècle : en 1238 l'ordre de Saint Jean de Jérusalem établit une communauté dans le village qui prend le nom au 13siècle de  "Villaregis" puis Villeroi et enfin jusqu'à la révolution devient Villeroy en France.

XIVe siècle : en mars 1366, lors des grandes Jacqueries, les paysans de Villeroy brulent les biens appartenant à leur seigneur Mathieu de Pommelain, Seigneur de Courtry, Messy, Coeuilly, Villeroy et Villeparisis.

XVIe siècle : Le fief est détenu par la famille Ricouart d'Hérouville, qui possède également les terres de Claye, de Souilly, de Villeparisis et de Chauconin. Ils élèvent un château, qui sera démoli en 1868.

XVIIe siècle : Jean Navarre, dont la famille est établie dans plusieurs villages du nord de la Seine-et-Marne, est l'un des agriculteurs les plus importants du village, puisqu'il exploite jusqu'à 754 hectares, répartis sur cinq fermes.

La Trasse, aujourd'hui La Trace, hameau de la commune était un fief des chevaliers du temple composé d'une maison avec chapelle, terres et bois attenants, dans lequel la commanderie avait toute justice.

Les Templiers commencèrent à posséder en ce lieu un bois qui s'appelait Malterre, « nemus de Malaterre ». Le seigneur d'Annet, Guillaume d'Annet, le leur avait donné, ainsi qu'en atteste une lettre de Roric, archidiacre de Meaux, en 1176. Ce bois contenait une centaine d'arpents de terre.

Il n'y eut d'abord à La Trace qu'une simple grange, destinée à renfermer la récolte des terres ou le produit des dîmes que les Templiers percevaient sur place. Un chevalier, du nom de Renaut d'Azy, par des lettres expédiées sous le sceau de G., évêque de Meaux, en 1210, renonça, moyennant 200 livres, monnaie de Provins, en faveur de la maison de la chevalerie du Temple de Choisy (commune de Charny), à une rente de deux muids d'avoine d'avoine et de deux muids d'hivernage, qu'il avait droit de prendre chaque année sur la grange du Temple de La Trace, « in Granchia Templi de La Trace ».

Plus tard, cette grange devint une ferme et une maison seigneuriale. En 1485, le Grand-Prieur de France, commandeur de Choisy, donnait bail à un nommé Robert Monnier, de l'hôtel et ferme de La Trasse, avec 300 arpents de terre arable, prés et pâtures, ensemble de la justice, des exploits et amendes du lieu, moyennant une redevance annuelle de dix-huit muids de grains, deux tiers en blé et un tiers en avoine, trois pourceaux, six moulons et six chapons.

XVIIIe siècle : 1790 "Villeroy en France" redevient "Villeroy".

XIXe siècle : La ferme de Puisieux vestige des bâtiments du domaine Mérovingien fut démolie au début du xixe siècle.

  • 1857 Premiers essais en France de labourage avec une machine à vapeur (Charrue à vapeur Howart et Fowler) à l'initiative du Vicomte de Baulny
  • Du château de Villeroy détruit en 1868 il ne demeure aucun vestige.

XXe siècle : La commune est particulièrement touchée par la Première Guerre mondiale. Épicentre de la première Bataille de la Marne lors des combats du 5 septembre 1914, le 5e bataillon du 276e régiment d'infanterie, alors qu'il atteint Villeroy, est surpris vers 12 h 30 par les Allemands. La brigade marocaine qui progresse vers Chauconin, Neufmontiers, et Penchard quitte Villeroy vers 11 h 30.

Le bataillon est mis en réserve, puis, en ayant reçu l'ordre, se porte en avant pour protéger la retraite des Marocains qui refluent. Au cours de l'affrontement, particulièrement violent, Charles Péguy, lieutenant dans ce bataillon, est abattu. Malgré les nombreux morts et blessés, le bataillon ne se replie pas. Les Allemands, croyant le village occupé par les Anglais, s'arrêtent puis se replient.

C'est au rez-de-chaussée de la mairie de Villeroy que l'état-major français établit son quartier général.

Villeroy marque également le lieu symbolique de l'extrême avance de l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale en direction de Paris.

Le dernier quart du xxe siècle est marqué par une transformation durable de la Brie. En effet, du fait de l'accroissement de l'agglomération parisienne, les communes seine et marnaises limitrophes connaissent une rapide croissance démographique, symbolisée à Villeroy par la construction en périphérie du village d'un quartier résidentiel et la création de nouvelles voies.

Rue du cheval blanc

Rue Neuve

  Rue de Léchelette

Route de Charny et Allée du Cimetière